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La « Safe Schools Declaration » implémentée au Cameroun

Le Ministre des Enseignements Secondaires Pr Nalova Lyonga a pris part à l’atelier de validation de la feuille de route de la mise en œuvre de la « Safe Schools Declaration » lundi 30 décembre 2024 à l’hôtel Hilton de Yaoundé. Un projet de sécurité dans les écoles qui rendra le milieu scolaire et académique sûr, saint, inclusif et protecteur. 

La mise en œuvre de la déclaration d’Oslo sur la sécurité dans les écoles est en marche au Cameroun. Le 30 décembre 2024, le professeur Nalova Lyonga, Ministre des Enseignements Secondaires a pris part à l'atelier de présentation et d'adoption de la feuille de route pour la mise en œuvre de la « Safe Schools Declaration » (SSD). Elle était accompagnée par ses homologues du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa, et du Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice, Jean de Dieu Momo,  du Secrétaire d'État auprès du Ministre de l'Éducation de Base, Viviane Asheri Kilo, du Secrétaire d’État auprès du Ministre des Enseignements Secondaires chargé de l’Enseignement Normal, Boniface Bayaola , des représentants de plusieurs départements ministériels, le représentant du Gouverneur de la région du Centre, le représentant du Directeur pays de l'UNICEF et le représentant du Directeur pays de Plan International Cameroon.

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Au menu des travaux, le discours d'ouverture du Ministre des Enseignements secondaires, qui a tenu à exprimer la satisfaction et la gratitude du gouvernement face à ce projet d’envergure. Elle renchérit, « la sécurité des écoles est un processus continu. Les gens sont conscients du fait que les enfants ont besoin d’une éducation de qualité et que ces institutions ne doivent pas être touchées ». À la suite,  les participants ont eu droit à une présentation des statistiques sur la réalité et les conséquences des attaques dans  les établissements scolaires au Nord-Ouest, au Sud-Ouest et à l'Extrême Nord, à un exposé sur la définition du Concept « Safe Schools Declaration », au bilan des actions menées jusqu'à date,  et à la présentation  de la feuille de route pour la mise en œuvre de la déclaration, présentée par Dr Madelienne Shewa, Directeur de l’orientation, de la vie et de l’assistance scolaire au MINESEC.  Cette feuille de route s’articule autour de six domaines prioritaires à savoir : fournir une assistance aux victimes, poursuivre l’éducation durant la période de crise, enquêter et poursuivre les allégations de violation du droit national et international, colleter et gérer les données liées aux attaques contre les écoles et examiner régulièrement la mise en œuvre de la déclaration et les lignes directrices. Cette mise en œuvre contribuera à moyen et à long terme, à un système éducatif résilient.

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Après ses présentations, ont suivi des échanges qui ont conduit à l'adoption de la feuille de route du Cameroun ainsi qu'à la mise en place d'un Comité technique national chargé du suivi de la mise en œuvre de ladite feuille de route. Ce qui a motivé l'organisme du système des Nations-Unies, partie prenante à l'atelier, à féliciter le travail abattu par les participants et la détermination du Cameroun à faire des écoles, des milieux inclusifs, sains, sûrs et protecteurs.

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En rappel, la Déclaration sur la sécurité dans les écoles énonce un ensemble d’engagements visant à renforcer la protection de l’éducation contre les attaques et à restreindre l’utilisation des écoles et des universités à des fins militaires. Elle vise à garantir la continuité de l’éducation en toute sécurité pendant les conflits armés. À ce jour, 120 États, dont le Cameroun, (depuis le 10 septembre 2018) à travers le monde, ont adhéré à cet accord politique international. Ils s’engagent également à faciliter la collecte des données sur les attaques contre l’éducation, à enquêter sur les crimes de guerre impliquant l’éducation et à poursuivre leurs auteurs, et à fournir une assistance aux victimes. En adhérant à la Déclaration, les États s’engagent également à rétablir l’accès à une éducation sûre et à développer des systèmes éducatifs qui tiennent compte des conflits et favorisent le respect entre les groupes sociaux ou ethniques. Cette déclaration est alors un cadre de collaboration et d’échange, et les pays signataires se réunissent régulièrement pour examiner sa mise en œuvre.

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Lydie AZO’O, Cadre CELCOM

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