REPRISE DES COURS
Le MINESEC passe les établissements scolaires en revue
Le Ministre des Enseignements Secondaires a effectué une descente dans certains établissements scolaires de la région du centre, ce 17 janvier 2024, à l'effet de témoigner de la bonne marche des cours au sein des établissements en ce début de 2ème trimestre de l’année scolaire 2023-2024.
Fidèle à sa parole, le Ministre des enseignements secondaires veut une éducation de qualité. Et pour y arriver, il faut contrôler le respect des arrêtés qui annoncent le découpage de l’année scolaire 2023/2024 et surtout s’assurer que les enseignants syndicalistes ont effectivement repris la marche vers les salles de classe. À la suite du discours de recadrage du Chef de l’État du 31 décembre 2023, le Pr Nalova Lyonga veut que l’ordre, la discipline et une formation de qualité règnent. Voilà qui explique sa descente ce mercredi 17 janvier 2024 dans le Mfoundi et la Mefou et Akono.
Le ministre et sa suite ont fait leurs premiers arrêts aux Lycées de Ngoa Ekele, Nkol Eton, Nlongkak et Ahala, où elle a échangé avec les responsables d’établissements sur les questions administratives liées aux dossiers d’examens officiels de 2024, les innovations apportées par ceux-ci dans leurs institutions, le nombre d’élèves par salle de classe. De plus, du regard, elle balayait les différentes salles de classe pour être certaine que les décisions n’ont pas été bafouées. La visite de travail du MINESEC s’est poursuivie dans la Mefou et Akono, plus précisément au Lycée de Ngoumou, où Elle n’a pas manqué de poser des questions au proviseur sur la régularité des enseignants afin de s’assurer de l’effectivité des cours.
Le Pr Nalova Lyonga, qui a fait son entrée à la fin de journée au lycée de Ngoumou, a tenu à s’entretenir avec les responsables dudit établissement qui a subi le mouvement OTS au premier trimestre. Depuis le début 2ème trimestre, la grande partie des enseignants a repris le chemin de l’école ; mais des programmes restent à couvrir. Pour pallier à cela, le proviseur a opté pour un planning de rattrapage de cours (à travers des supports réalisés par des enseignants et distribué aux élèves), des groupes d’études obligatoires pour tous et les évaluations qui se font uniquement les mercredis après les cours pour avoir plus de temps de cours.
A l’issu de cette séance de travail le SEESEN, Boniface Bayaola constate qu’« il y’a près de 2/3 des enseignants dans ce lycée qui ne faisaient pas cours au premier trimestre. Madame le ministre l’a souligné, que ceux qui veulent continuer avec l’État soient prêts à continuer et ceux qui veulent démissionner le fassent. Sinon des mesures seront prises ».
Lydie AZO’O, Cadre d’Études/CELCOM